Prendre une flêche dans le genou

Vous rêvez de grands espaces, de dragons à pourfendre et de villageois en détresse, alors Runebound est fait pour vous.

Runebound c’est un peu la version jeu de plateau des derniers épisodes de la saga The Elder Scrolls (Skyrim, Oblivion). Les joueurs y incarnent un héro, qui va parcourir le pays lors de différentes quêtes afin de se préparer pour affronter le grand méchant du scénario.

runebound materiel

C’est aussi pour ça que j’aime ce loisir : une boite qui dégueule de matériel magnifique !

Au casting on a le droit à tout les archétypes classiques de la fantasy. Un guerrier nain, un chaman orc, une ranger elfe, un sorcier barbu, un paladin et même une femme-chat. Les joueurs se déplacent sur un plateau hexagonal, tout simplement superbe. Les héros vont voyager à travers tout le royaume, traverser forêts, montagnes, marais, visiter des villes et des ruines, explorer des lieux magiques ou maudits.

Le but du jeu est de résoudre des cartes aventures à l’aide de cartes compétences et d’équipement que les joueurs gagnent ou achètent au fur et à mesure de la partie. Les cartes aventures sont regroupées en trois catégories : Les événements (Réussissez un test d’esprit pour voler le porte-monnaie de Margath le Cruel), les quêtes (Explorez les bois de la perdition, trouvez l’amulette du destin et affrontez les marais sans retour : gagnez 2 pièces d’or.), ou les combats. Les combats se résolvent à l’aide de tokens qu’on lance en l’air, ouai comme des pogs ou presque. Si c’est loin d’être très pratique, le système fonctionne plutôt bien dans sa résolution. Entre deux explorations on pourra aussi se reposer en ville, acheter de l’équipement trop balaise et améliorer les compétences de son personnage.

Et au final tout ça pourquoi ? Pour affronter le boss des boss. La boite de base contient deux scénarios. L’éternel dragon « vénère » qui veut organiser une merguez-party dans la capitale, et le nécromancien relou qui réanime des cadavres pour se marrer (et aussi conquérir le monde). Tout le but d’une partie est donc de préparer son héros à l’affrontement final.

Runebound cutomisation

De minuscules jetons en carton figurent les boss des scénarios, heureusement il reste les joies de la personnalisation, « pimpage » qu’on appelle ça dans le milieu.

Si le nombre de scénario peut sembler léger ils sont largement rejouables. D’abord parce que vous ne les gagnerez pas du premier coup, ensuite parce que si le combat final suit toujours une même logique, le déroulement de la partie ne sera jamais le même. Enfin, plusieurs extensions sont d’ores et déjà disponible en VO. De plus, après un suspens de plusieurs mois, Asmodée a finalement annoncé (timidement) que ces extensions seront traduites en français et disponibles d’ici mi-2017 en France. Soit tout de même près d’un an après leur sortie VO.

Pour conclure, Runebound est servi par un système de jeu fluide et immersif, dispose d’un matériel beau pour un prix raisonnable et offre la possibilité aux joueurs de vivre une véritable aventure, fun et intense. Un bon gros jeu, que je conseille sans réserve.

 

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