The Cards of Cthulhu Pingui mowgli naphte loulou relié chataigne

Vu que personne ne semble motivé à enchaîner, cette semaine je vous propose une courte présentation de The Cards of Cthulhu, édité chez DVG.

Il s’agit d’un jeu de dés (et de cartes) se déroulant dans l’univers de Cthulhu (sans déc…) pour 1 à 4 joueurs. A noter que je n’y ai joué qu’en solitaire.

Il faut tout d’abord choisir le personnage que l’on va jouer et qui nous offrira un bonus. Il en existe suffisamment pour garantir une certaine diversité. En exclusivité, le perso le plus moche du jeu :

Le jeu se compose de 4 plateaux, représentant chacun un Grand Ancien, sur lequel peuvent apparaître des portails, des serviteurs et des horreurs. L’objectif est de vider le paquet de cartes avant que l’un des Grand Ancien ne puisse être réveillé, ce qui se produit lorsque 5 serviteurs sont sur le plateau.

A chaque tour de jeu, on va piocher 4 cartes de la pile (plus une par porte présente) et les placer sur les plateaux correspondant (en fonction de la couleur). Comme dit, les portails vont augmenter le nombre de cartes piochées, les horreurs sont placées sur le bas, face cachées et les serviteurs en haut. Si le nombre de serviteurs est supérieur au niveau de l’horreur (2, 3 ou 4), celle-ci se réveille. A noter que le paquet de carte contient également des objets ou des personnages supplémentaires que l’on peut acquérir/recruter avec des pièces de monnaie, très belles au demeurant.

Chaque objet/personnage que l’on n’achète pas est défaussé et nous rapporte une pièce. Ensuite, après avoir posé les monstres, chaque horreur qui se réveille va nous coûter de la santé mentale (payée avec de l’argent, logique). Enfin, il s’agit de partir à la baston. Il faut savoir que les monstres se protègent entre eux : le portail ne peut être attaqué que s’il n’y a plus d’horreur/serviteurs, les serviteurs ne peuvent être attaqués que s’il n’y a plus d’horreur. Les combats se font à l’aide de dés.

Les dés verts et rouges sont ceux de base. Lorsqu’on est blessé, on perd un dé vert. Lorsqu »il n’y en a plus et qu’on reçoit une blessure, on est mort. Les blessures apparaissent lorsque le dé rouge affiche le chiffre 1 quand on le lance. A noter qu’il est possible de se soigner en payer de l’argent (tous des radins ces médecins). Enfin, il est possible d’acheter des dés blancs supplémentaires au prix de 1 pièce d’argent mais ceux-ci ne serviront que pour un seul combat.

Pour détruire un portail, il faut payer 5 pièces (et ne plus avoir de monstres sur le plateau). Pour détruire un serviteur, il faut obtenir des dés dont la somme dépasse la force du monstre et enfin, pour détruire une horreur, il faut un combo (suite de valeurs ou répétition de valeurs) composé d’autant de dés que la force du monstre.

Donc si l’on reprend le plateau précédent, on voit que le joueur a acheté deux dé blancs, n’a pas reçu de blessure (car le dé rouge n’indique pas un 1), tue le serviteur car la somme fait 9 et tue l’horreur car il s’agit d’une suite de 2 dés. On reçoit alors autant de pièces que la valeur du monstre vaincu (1 pour les serviteurs, 2, 3 ou 4 pour les horreurs) donc en l’occurrence, 3.

Après cette courte description du système de jeu, vous devriez vous rendre compte qu’il est capital de ne pas laisser un plateau s’encombrer de monstres car il deviendra dès lors quasi impossible de le vider. L’argent qui sert à tout est particulièrement difficile à obtenir. On devra donc l’utiliser avec parcimonie et « prendre des risques » en n’achetant pas des dés blanc à chaque tour.

Comme il s’agit d’un jeu de dés, je ne m’attendais pas à un gameplay très profond. Cependant, j’ai tout de même été un peu déçu. Les tours sont finalement très mécaniques et la chance est omniprésente. J’accepte tout à fait qu’on peut avoir de la malchance aux dés, cela fait partie du jeu. Mais lorsqu’on tire 5 cartes et qu’il s’agit de 5 serviteurs de la même couleur, c’est un GameOver immédiat totalement injuste.

Pour conclure, je dois avouer ne pas avoir été emballé plus que ça par The Cards of Cthulhu même si je dois reconnaître que ce n’est pas foncièrement un mauvais jeu. Je pense que s’il prenait moins de place sur la table et durait moins long (~1h), je serais plus indulgent.

2 commentaires

  1. Pour expliquer le jeu de mot du sous titre, il faut savoir que l’incantation très connu chez Lovecraft est : « Ph’nglui mglw’nafh Cthulhu R’lyeh wgah’nagl fhtagn » (soit « Dans sa demeure de R’lyeh la morte, Cthulhu rêve et attend »).

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