Situation 4 est un OVNI, une étrangeté, une pépite ludique, un mélange de genres improbables. Situation 4 est un wargame-puzzle…
Dans la boite de Situation 4, il y a deux puzzles (pour le prix d’un !), capables chacun de recouvrir le champ de bataille. Un aux tons vert / bleu, un autre orange / violet. Ça, c’est pour la partie puzzle.
Dans la boite de Situation 4, il y a des drapeaux, des ponts, des chars, et des parachutistes. Ça, c’est pour la partie wargame.
Le principe est de recouvrir un maxixmum de terrain avec « son » puzzle. Cela représente l’avancée des troupes sur le champ de bataille. Chaque joueur commence sur son bord de table, et ne peut ensuite poser de nouvelle pièces qu’adjacentes à celles qu’il a déjà posées.
Evidement, c’est en temps réel, et il faut retourner / fouiller / trier ses pièces avec frénésie pour trouver cette foutue tuile-qui-me-permettra-de-franchir-la-rivière-et-merde-trop-tard-mon-adversaire-l’a-posée-avant-moi…
Il existe un certain nombre de « points clés » : des objectifs stratégiques qui rapportent des points de victoire supplémentaires, à condition d’avoir pris le temps de planter un de ses drapeaux dessus !
Enfin, chaque joueur dispose, de son coté du terrain, d’une usine de tanks, et d’un aérodrome. Une fois ces bâtiments capturés (c’est à dire après avoir posé toutes les tuiles qui les recouvrent), les joueurs peuvent utiliser les petites figurines associées :
- Les (trois) tanks empêchent l’adversaire de poser des pièces sur les tuiles adjacentes, mais attention, les tanks ne peuvent franchir la rivière qu’en empruntant des ponts qu’il faudra au préalable construire !
- Les (trois) parachutistes permettent d’aller jouer des pièces adjacentes à celles l’adversaire, plutôt qu’aux siennes pour ralentir sa progression.
Bref, Situation 4 est un jeu unique, avec une mécanique qui colle parfaitement au thème, et qu’on n’a retrouvé nulle part depuis 50 ans (à part dans Situation 7, sa « suite » dans l’espace sur un plateau circulaire).
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