Tout a commencé quand j’ai pris part avec entrain à une campagne de capture de spécimens, même pas par appât du gains, oh non, mais par pur intérêt scientifique.
Direction une île paumée du costa rica pour le compte d’un vieux croulant qui, dit-il, a dépensé sans compter.
Donc nous voilà sur son bout de caillou avec une petite bande de scientifiques avec l’idée aussi simple qu’imbécile de capturer 3 bébés raptors ou de distribuer suffisamment de fléchettes tranquillisante à leur génitrice pour pouvoir la capturer tranquilou à la place.
Nous étions assez confiant en la supériorité de notre espèce de bipèdes aussi fragiles qu’inconscients.
Mais attendez qu’est-ce qui sort de ce fourré à toute vitesse ?
Il semblerait que nous ayons négligé la vitesse de maman raptor, tout comme sa capacité à se fondre dans le décor pour mieux tendre des embuscades à notre petite troupe.
Mieux, il semblerait que mû par l’instinct maternel, elle soit en train d’organiser la fuite pur et simple de ses rejetons !
Comment ça vous avez déjà vu cette histoire au cinoche dans un série de films s’enfonçant toujours plus profondément dans des abysses nanardesques ?
Cette histoire est au contraire bien réelle, elle s’est déroulée dans mon salon il y a quelques jours grâce à notre duo de Bruno, Cathala et Faidutti. Auteurs de Raptor, petit jeu d’escarmouche pour 2 joueurs où chaque joueur incarne au choix, vous l’aurez compris, une équipe de scientifiques ou une famille raptor (ce qui est suffisamment cool pour justifier le jeu).
Avec pour seule règle celle d’abattre une carte de sa main numérotée de 1 à 9, le joueur ayant fait le meilleur score aura autant d’actions que la différence entre la valeur de sa carte et celle de son adversaire qui lui appliquera le pouvoir spécial mentionné par la carte.
Le challenge est ardu pour chacun des camps, les parties aussi courtes que disputées s’enchaînent donc facilement autour d’un plateau tout mignon grâce à ses rochers en 3D.