Risk Legacy, ou le retour de nos jeunes années.

Un peu d’histoire

Tout le monde connaît le Risk, mais un petit rappel historique ne fait jamais de mal. Le jeu est créé par Albert Lamorisse en 1957 : il s’agit donc d’un jeu français monsieur, ce qu’on a tendance à oublier. Au départ, le jeu s’appelle La conquête du monde et le but du jeu est essentiellement de conquérir le monde (« alors ils ont choisi un nom valable »*). Ce n’est qu’ensuite que les règles sont remaniées par Jean-René Vernes, proposant des missions et des conditions de victoire moins exclusives que la maîtrise de l’intégralité du plateau. Le jeu, à présent nommé Risk, connaît le succès que l’on sait, et se décline selon de nombreuses époques (napoléonienne -mon préféré-, contemporaine, futuriste) et licences (Star Wars, Le Seigneur des Anneaux, mais aussi Narnia, Transformers, Halo et même Metal Gear Solid).
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Autant commencer par l’essentiel : Blood Bowl Team Manager n’est pas Blood Bowl, ce n’est pas une version carte du jeu plateau, et l’esprit en est très éloigné. BB:TM reprend l’univers pour faire vendre des boites et parce que le thème en lui-même est très adapté à ce jeu de carte chaotique, bordélique, plein de coups de p*tes et de pan-dans-ta-face. Il est peut-être même plus en adéquation avec l’univers que Blood Bowl lui-même, qui est extrêmement tactique et où le hasard est une composante que l’on tente de pondérer au maximum (J’adore BB hein).
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Cette semaine, je vais vous présenter un jeu encore à l’état de prototype, et pour cause, il ne sortira qu’en mars prochain. En effet, il me semblait intéressant d’aborder dans ce thread le financement collaboratif, et quoi de mieux pour cela qu’un projet ayant réussi à être financé en moins de 48h sur Kickstarter ?

Il ne s’est d’ailleurs pas arrêté en si bon chemin, puisque le 18 novembre dernier (date de fin d’une campagne qui aura duré un mois), Boss Monster : Master of Dungeon s’est payé le luxe d’atteindre la coquette somme de 215056 $ (soit environ 1800% des objectifs fixés !!).

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Et comme c’est le printemps, mesdames et messieurs, ce n’est pas un, ce n’est pas un et demi, ce n’est pas un jeu trois-quart que je vais vous présenter, mais deux. Oui, deux comme 1+1, et ce pour le même prix ridiculement modique de ce magazine. Hum, pardonnez-moi cet élan, mais je sors juste d’une partie de The Big Idea, je suis encore un peu dans mon rôle de commercial qui doit vendre son invention révolutionnaire à ses camarades du service marketing. 6 cartes en main. Trois cartes « objet » (fruit, sushis, pistolet, bière…) et trois autres « qualificatifs » (à roulettes, de bureau, pliable…). Charge à chacun de s’en servir afin de présenter leur invention débile, de justifier son association (de deux cartes ou plus) et de convaincre les autres qu’on se demande comment on a pu vivre sans jusqu’ici. Franchement, le pape gonflable pour enfants ou le grill sous-marin, ça ne vous fait pas rêver ?

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Tschak jeu

En cette période, bénie entre toutes, où les jours rallongent autant que les jupes rétrécissent, où, sous l’influence du soleil renaissant, les terrasses de café se remplissent autant que les bouteilles de rosé se vident, il semble adéquat d’aborder ici le sujet des jeux-apéro. Vous savez, ces petites boîtes aux règles vite expliquées que l’on sort le temps de finir le bol de saucisses-cocktail ou d’achever la cuisson des chipo… Alors voici Tschak !, un jeu de plis qui exploite intelligemment le bon vieux triptyque porte-monstre-trésor. Le donjon du jour est composé de trois étages, chacun se voyant attribuer aléatoirement, et visiblement, un monstre et un trésor.

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Donald X. Vaccarino… Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit de l’auteur d’un jeu suffisamment bien fichu pour donner, en toute modestie, son nom à un genre : Dominion. Le retour de ce brave Donald signe un petit changement registre avec Infiltration : un titre – relativement – grand public, aux parties rapides.

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